Brillant archéologue, Indiana Jones se lance à corps perdu dans la recherche d'objets mythiques qui lui font parcourir le monde. Après l'Arche de l'Alliance et les Pierres sacrées, Indiana Jones se voit proposer par un mégalomane milliardaire de retrouver le Saint-Graal. Selon la légende, ce vase sacré aurait servi à recueillir le sang de Jésus à sa crucifixion. Une vie éternelle est censée être assurée à celui qui boit dans ce vase.
Au début, Indy refuse l'offre de Walter Donovan, le milliardaire. Mais ce dernier avance un argument de taille qui ne laisse aucune alternative à l'homme au fouet : le docteur Henry Jones, père de Indy, vient de disparaître à Venise au cours de sa quête du fameux Graal.
L'histoire débute à l'université où Indy enseigne. Vous y trouverez un gymnase où il est possible (et même vivement conseillé) de s'entraîner à la boxe. Il n'est pas nécessaire de s'attarder à l'université, quittez-la après y avoir trouvé les notes sur le Graal dans le bureau. L'entrevue qui suit, avec Walter Donovan, se déroule comme un dessin animé. Ensuite, une fouille de la demeure de votre père s'impose, il faut y trouver un petit livre et une toile de maître.
Maintenant direction Venise. Votre objectif : trouver la tombe d'un chevalier, cachée dans un immense souterrain dont l'entrée secrète se trouve dans la bibliothèque de la ville. Avant d'y entrer, n'oubliez surtout pas de vous procurer une bouteille de vin qu'il faut ensuite remplir d'eau. La suite vous réserve des puzzles assez complexes qui ne tombent jamais dans l'inextricable.
D'un point de vue technique, les graphismes en EGA sont nettement moins grossiers que ceux des King's Quests et autres Leisure Suit Larry. Les bruitages sont corrects sans plus (sauf pour ceux qui possèdent une carte sonore Ad Lib). Le jeu bénéficie d'un système équivalent à Zak Mc Kraken avec, toutefois, de nettes améliorations.. La souris gère toutes les commandes interactives à l'exception des séquences d'action tels que les combats de boxe où l'on utilise le clavier. Dans la plupart des scènes, vous n'êtes pas obligé de déplacer votre personnage. cliquez sur les commandes, il fait le reste (un confort que j'apprécie!). L'enchaînement des séquences s'inspire des techniques de raccord utilisées au cinéma. L'effet est tellement réussi qu'on a presque l'impression d'assister à un dessin animé interactif ! En bons professionnels, les concepteurs de Lucasfilm ont tenu à ce que les événements suivent assez fidèlement la chronologie du film.
Tilt n°70, octobre 1989