Le premier jeux sur PC qui a eu pour but de faire vivre au passionné lambda la course des 500 miles d'Indianapolis est apparu en 1989. Il avait pour titre Indianapolis 500 : the simulation.
Le but de cette page est de faire sortir ce jeux des oubliettes dans lesquelles il était tombé, de vous permettre d'y jouer et de vous donner les trucs et astuces qui vous permettrons de remporter en virtuel les 500 miles d'Indianapolis.
A la fin de cette page, je vous présenterais une histoire sommaire de la course, tous les pilotes français qui ont réellement participé aux 500 miles d'Indianapolis, ainsi que certains liens sympas qui vous permettrons d'en connaître un peu plus.
Bonne visite.
SOMMAIRE
Trucs et astuces pour aller vite et gagner
Télécharger le jeu Indianapolis 500:the simulation
Télécharger le manuel en français au format PDF
Quelques renseignements sur la course des 500 miles d'Indianapolis
Les pilotes français ayant participé à la course
La page de menu du jeux est la suivante
Description des différents menu
Practice
C'est la session d'entraînement.
C'est à mon sens la section la plus importante et sans aucun doute celle dans laquelle vous aller passer le plus de temps si vous voulez réussir à faire un bon chrono aux qualifications et surtout gagner une course.
C'est dans cette session qu'il faut faire le maximum de roulage et et tester toutes les configuration possibles sur la voitures.
Pour cela la session a quelques particularités qui la rendent facile à utiliser et qui permettent de progresser rapidement.
La première d'entres elles est de pouvoir faire des réglages à n'importe quel endroit du circuit. Ces réglages sont effectifs immédiatement. De plus il est possible de remplir son réservoir d'essence ou de remplacer un pneu qui a éclaté du fait d'une usure excessive également à tout endroit du circuit sans avoir à repasser par les stands. Enfin durant cette session la voiture est indestructible.
Qualification
C'est la session qu'il faut utiliser pour avoir une bonne position sur la grille de départ.
A Indianapolis le système de qualification est un peu particulier. Il faut faire 4 tours lancés et la vitesse conservée pour calculer sa position sur la grille de départ est la vitesse moyenne des 4 tours. Quand on boucle ces 4 tours lancés la vitesse est considérée comme validée. Attention c'est la dernière tentative qui défini la place sur la grille, même si la moyenne est moins importante que celle d'une session effectuée auparavant. Dans cette session, la voiture n'est pas indestructible ce qui fait vous serez éliminé si vous tapez un mur trop fort.
Race
C'est la session la plus intéressante puisque c'est la course.
Dans le jeux il y a 4 possibilités :
10 tours (25 miles ; 40 km) : c'est un sprint dans lequel il n'y aura pas d'arrêt au stand, pas de drapeaux jaunes et des voitures indestructibles.
30 tours (75miles ; 120 km) : c'est cette course qu'il faut utiliser pour préparer les courses plus longues, il n'y a pas d'arrêt au stands (si on ne consomme pas trop d'essence), les voitures sont indestructibles par contre il y a des drapeaux jaunes.
60 tours (150 miles ; 240 km) : c'est là que les difficultés commencent, il y a au moins un arrêt aux stands, il y a des drapeaux jaunes et les voitures sont fragiles.
200 tours (500 miles ; 800 km) : c'est la simulation par excellence, 2h30 de course sans faire d'erreurs, de nombreux arrêts aux stands, des drapeaux jaunes et des voitures fragiles. Bien peu nombreux sont ceux qui sont parvenus à gagner cette course dans le jeux (dont je ne fait malheureusement pas partie).
Vous choisissez la longueur de course que vous souhaitez
C'est toujours plus facile en partant de la pole position
Un drapeau jaune signifie une voiture accidentée sur la piste
C'est toujours mieux de mener la course
Entame du dernier tour (drapeau blanc)
Proche de l'arrivée
La course est gagnée
Le podium avec le bouteille de lait
Je vous laisse découvrir le Borg Warner Trophy
Team
Dans le jeux, on peut prendre 3 ensemble chassis/moteur
- March/Cosworth
- Lola/Buick
- Penske/Chevrolet
A noter que dans la totalité des photos écran de cette page, vous ne verrez que l'ensemble Lola/Buick puisque c'est celui que j'utilise.
Dans cette session vous pouvez sauvegarder et charger 3 configurations (réglages de voiture) différentes.
Setup
Cette session permet de choisir la quantité de graphisme et de son que l'on souhaite pour le jeu. C'était très utile lors de la sortie du jeux en 1989 lorsque les PC étaient peu puissants, ça ne sert absolument plus à rien de nos jours.
Instant replay
Option révolutionnaire pour l'époque. Permet de rediffuser les 20 dernières secondes de roulage avec 6 points de vues différents
LES TOUCHES
Les touches nécessaires pour utiliser le jeu sont relativement nombreuses.
Attention les touches sont décrites pour un clavier AZERTY
Les touches pour la conduite :
8 (pavé numérique) pour accélérer
4 (pavé numérique) pour aller à gauche
6 (pavé numérique) pour aller à droite
5 (pavé numérique) pour freiner
2 (pavé numérique) pour reculer
Les touches situées en haut du clavier de 1 à 9 pour régler le turbo.
2 touches situées à droite de la touche P ainsi que les 2 touches situées au dessus de celles ci pour manœuvrer les barres anti-roulis
Les touches pour le réglage de l'auto :
La touche ; (située 2 touches à droite du N) pour diminuer les réglages
La touche : (située 3 touches à droite du N) pour augmenter les réglages
Les touches pour accéder aux réglages (n'importe où sur le circuit aux essais et aux stands pendant la course) vont F1 à F10
F1 : Chrono
F2 : Position de départ
F3 : Carburant
F4 : Ailerons avants et arrières
F5 : Dureté et température des pneus
F6 : Diamètres des pneus
F7 : Pression et température des pneus
F8 : Amortisseurs
F9 : Inclinaison des pneus
F10 : Boite de vitesses
Nota : même s'il est impossible de modifier les réglages en qualification et en course, il est tout de même possible de les consulter.
TRUCS ET ASTUCES
POUR ALLER VITE ET GAGNER
Si vous n'avez jamais joué à ce jeu, il vaut mieux au départ faire un tour à la session d'entraînement et faire quelque tours avec le réservoir à moitié plein et un réglage neutre. Vouloir aller trop vite tout de suite et ne pas contrôler la voiture n'est pas encourageant et on abandonne assez vite.
Pour progresser, il faut toujours garder le même ensemble châssis/moteur, les 3 ensembles se réglant et se conduisant de façon légèrement différentes, vous aurez du mal à progresser si vous changez trop souvent d'ensemble.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce jeu est encore à ce jour l'un des plus performants au niveau de la réactivité des réglages. Il faut vraiment régler sa voiture pour progresser. Par exemple avec un réglage identique, moins la voiture aura d'essence, plus elle ira vite et elle aura aussi tendance à survirer.
Pendant les sessions d'entraînement, il faut rouler avec une quantité de méthanol comprise entre 10 et 30 gallons. C'est avec cette quantité que vous allez le plus souvent rouler en course.
Pour régler les ailerons avant et arrière, il vaut mieux régler l'aileron arrière 2 crans plus haut que l'aileron avant. C'est comme cela que l'on obtient le meilleur équilibre de la voiture en virage. Si l'écart est supérieur, vous allez survirer, perdre beaucoup de vitesse voire faire un tête-à-queue direction le mur, si l'écart est inférieur, lorsque les vitesses seront trop élevées vous irez directement dans le mur. Pour jouer la pole, il faut mettre l'aileron arrière au plus haut et pour la course, il faut baisser l'aileron de un voire deux crans pour avoir plus d'agilité dans le trafic tout en conservant bien sur un écart de deux crans entre l'arrière et l'avant.
Pour les pneus, il faut utiliser du medium à l'avant droit et du soft sur les autres roues en qualification et il faut utiliser du hard à l'avant droit, medium à l'arrière droit et du tendre à gauche en course.
Pour le vacillement (ou diamètre des roues) il faut mettre un écart de +0,30 inches qui à mon sens est le meilleurs compromis.
Pour les pressions il faut faire en sorte que la température au centre du pneu soit équivalente a celles de l'intérieur et de l'extérieur du pneu. En général, je met 30 PSI à l'avant droit, 27 PSI à l'arrière droit et entre 24 et 25 PSI à gauche
Il faut utiliser le bombement (ou camber) pour repartir uniformément la température à l'intérieur et à l'extérieur du pneu. Je prends le réglage par défaut qui est donné sur toutes les roues.
Pour les amortisseurs, il faut régler les amortisseurs le plus dur possible de façon à perdre le moins de vitesse possible dans les virages. Je les règle 2 crans au dessus du plus dur pour tous sauf l'avant droit que je laisse comme à l'origine.
Il faut régler la boite de vitesse la régler de façon à arriver au limiteur en bout de ligne droite suivant les réglages choisis. Pour les réglages du moteur Buick avec une voiture réglée pour la pole position ou la victoire, il faut mettre le réglage suivant : 7,44/4,77/3,26/3,20
Les réglages que je donne sont des réglages personnels, ils peuvent différer suivant la façon de conduire mais je pense qu'ils se rapprochent assez du réglage optimum.
Les barres anti-roulis dont les manettes sont situées à gauche de la voiture ont un rôle très important : il faut faire ses réglages comme je le disais plus haut avec un réservoir à moitié plein et les 2 barres anti-roulis neutres. La manette de gauche correspond à la barre anti-roulis avant et la manette de droite correspond à la barre anti-roulis arrière. Quand on tire la manette vers soi, on assoupli l la barre anti-roulis et quand on pousse la manette, on durci la barre. Quand le réservoir est plein il faut mettre les barres souple à l'avant et dure à l'arrière. Au fur et à mesure qu'il se vide (donc que l'arrière de la voiture s'allège) il faut durcir l'avant et assouplir l'arrière
En ce qui concerne la conduite elle même, il vaut mieux avoir une conduite souple. Il faut partir de l'extérieur du virage en longeant le mur, chercher à longer la ligne blanche située à l'intérieur du virage sans la couper puis longer le mur extérieur en sortie de virage. Plus facile à dire qu'à faire. Il faut très attention en début de run parce que les pneus sont froids, ils réagissent donc moins bien, il faut conduire proprement pour accélérer progressivement et atteindre la pleine vitesse au bout de quelques tours. C'est pourquoi il faut régler sa voiture de façon différente aux qualifications puisque c'est seulement 4 tours.
CONCLUSION
Indianapolis 500 : the simulation est à mon avis l'un des meilleurs sinon le meilleur jeu de simulation de course automobile de l'histoire. Il a révolutionné ce domaine par une simulation poussée à l'extrême. Chaque réglage effectué influe sur le comportement de la voiture et même à ce jour peu de jeux de simulation de course automobile peuvent prétendre avoir un réalisme aussi poussé. De plus la fonction instant replay était révolutionnaire à l'époque. Beaucoup de ceux qui ont joué à ce jeu ont fait les plus gros cartons possibles au départ rien que pour le plaisir de les regarder à la vidéo.
Bien sûr aujourd'hui les graphismes ont considérablement vieilli ainsi que les sons. On ne peut pas tomber en panne autrement que par une erreur personnelle (éclatement d'un pneu, embrassade avec le mur ou d'autres voitures, panne d'essence ou sur-régime moteur). L'intelligence artificielle est quasiment inexistante (un petit accident de temps en temps des voitures contrôlées par l'ordinateur) mais au niveau réalisme du comportement de la voiture il est encore très bon.
INDIANAPOLIS 500 : THE SIMULATION
INDIANAPOLIS 500 : THE SIMULATION
QUELQUES RENSEIGNEMENTS SUR LA COURSE DES 500 MILES D'INDIANAPOLIS
Une histoire assez complète de la course étant présente sur Wikipedia, je ne vais pas la reproduire et je vous donnerais le lien en fin de page.
Je voudrais simplement donner certaines informations complémentaires.
Tout d'abord le circuit. Comme on peut s'en douter il est situé à Indianapolis en plein centre de la ville à quelques minutes en voiture du downtown.
Il mesure 2,5 miles (environ 4 km) de long. Chaque grande ligne droite mesure environ 0,80 mile (1,25 km), chaque petite ligne droite environ 0,15 mile (0,25 km) et chaque virage 0,15 mile ( 0,25 km). Les virages sont relevés à environ 9°.
Le circuit a été construit en 1909 et a été le théâtre à ses débuts de quelques courses mineures. La première course de 500 miles à eu lieu en 1911 parce que les propriétaires du circuit voulaient organiser un évènement prestigieux. Ils avaient projeté de faire une course de 7 heures et compte tenu des moyennes des voitures de course de l'époque cela faisait une distance de course de 500 miles. Le premier vainqueur, Ray Harroun a mis 6 heures 42 minutes pour finir les 500 miles.
Combien coûtent les 500 miles D'Indianapolis?
Question souvent posée et réponse très difficiles à donner. Si demain, vous décidez de courir les 500 miles l'année prochaine dans de bonnes conditions, on peut estimer qu'il vous en coûtera environ 1 million de dollars. Après de nombreuses recherches, sur le net, c'est l'estimation la plus fréquemment donnée. Attention il s'agit du coût d'une seule course. Si vous faites tout le championnat IRL auquel appartient l'Indy500 (autre nom donné à la course) le coût par course et donc de celle ci va diminuer.
Sur le million de dollars estimé pour la course, on peut compter 309 000$ de chassis, 475 000$ pour les moteurs (qu'il faut faire préparer), le reste comprend tous les consommables, le transport du matériel, l'électronique et l'acquisition de données, les droits d'inscription ainsi que le recrutement du personnel pour la durée de la course (3 semaines depuis les premiers essais libres jusqu'à la fin de la course). Le prix des châssis et moteurs correspondent aux derniers tarifs maximum de ces éléments dont j'ai eu connaissance. Ils ont pu évoluer depuis. Toutefois la victoire rapporte plus de 1,5 million de dollars et le prize money total de la course est d'environ 9 millions de dollars. Donc si le cœur vous en dit...
Le danger à Indianapolis.
Il est présent. Malheureusement ici plus qu'ailleurs la course et la conduite de voitures à des vitesses aussi élevées présente des risques. Il faut reconnaître quand même que la sécurité à beaucoup évolué ces dernières années et que les pilotes sont bien protégé même dans des accidents très spectaculaires. Les coques des voitures sont solides et bien conçues et depuis quelques années, l'ovale d'Indianapolis ainsi que plusieurs autres ovales aux USA sont équipés de barrières qui absorbent l'énergie situées contres les murs de l'ovale.
LES FRANCAIS AYANT PARTICIPES AUX 500 MILES D'INDIANAPOLIS
Voici la liste des français (et quelques belges) ayant disputé cette course mythique ainsi que les quelques renseignement que j'ai sur eux.
Ils apparaissent par ordre chronologique, si plusieurs d'entre eux ont disputé leurs premières courses la même année, on prend l'ordre à l'arrivée.
Arthur CHEVROLET : (25 avril 1884, 16 avril 1946)
2 participations : 1911(36eme), 1916(18eme)
Il était suisse puis américain mais il a longtemps vécu en France dans la région de Beaune. Il arrivé avec son frère Gaston aux USA quand son frère aîné Louis a gagné assez d'argent pour les faire venir, il a travaillé avec eux dans la course automobile.
Jules GOUX (6 avril 1885-6 mars 1955)
5 participations : 1913(1er), 1914(4ème), 1919 (3eme), 1920 (15eme), 1922 (25eme)
Première apparition d'un français à l'Indy500 et première victoire avec une voiture Peugeot. Il reviendra en 1914 finissant 4ème puis après la guerre en 1919, 1920 et 1922 sans parvenir à reconquérir une nouvelle victoire.
Albert GUYOT (25 décembre 1881 à Orléans, 24 mai 1947 à Neuilly sur Seine)
5 participations : 1913 (4eme), 1914(3eme), 1919(4eme), 1921 (8eme), 1926 (28eme)
René THOMAS (7 mars 1886, 23 septembre 1975)
4 Participations : 1914 (1er), 1919 (11eme), 1920(2eme), 1921(10eme)
Théodore PILETTE : (8 septembre 1883 à Saint Gillis, 3 mai 1921 à Capelle)
1 participation : 1914(5eme)
Jean CHASSAGNE : (26 juillet 1881, 13 avril 1947)
3 participations : 1914(29eme), 1920(7eme), 1921(18eme)
Louis-joseph CHEVROLET : (25 décembre 1878 à Neuchatel, 6 juin 1941 à Détroit)
4 participations : 1915(20eme), 1916(12eme), 1919(7eme), 1920(18eme)
Il était suisse puis américain mais il a longtemps vécu en France dans la région de Beaune. Il a émigré aux USA au début du 20ème siècle et à fondé la firme automobile éponyme.
Gaston CHEVROLET : (26 octobre 1892 prés de Beaune,25 novembre 1920 à Beverly Hills)
2 participations : 1919(10eme), 1920(1er)
Frère des deux autres. Ses parents étaient suisses mais il était également français du fait de son lieu de naissance, il s'est ensuite fait naturaliser américain. Il est le seul des trois frères et à ce jour le dernier français à s'être imposé à l'indy500. Il est mort en course en novembre 1920.
André BOILLOT : (8 août 1891, 5 juin 1932)
3 Participations : 1919(15eme), 1920(23eme), 1921 (20eme)
Paul BABLOT : (20 novembre 1873 à Boulogne-sur-Seine, 23 décembre 1932 à Marseille)
1 participation : 1919 (21eme)
Louis CHIRON : (3 août 1899 à Monaco, 22 juin 1979 à Monaco)
1 participation : 1929 (7eme)
Après une belle carrière de pilote, il deviendra en 1955 le plus vieux pilote à évoluer en Formule 1 en 1955. Il se fera aussi remarquer de manière moins glorieuse en accusant la femme pilote Hellé NICE (de son vrai Mariette Hélène DELANGLE) d'avoir été un agent de la Gestapo sans aucune preuve. La carrière ainsi que la vie de la pauvre femme sera totalement détruite, rejetée par ses amis et son fiancé , elle vivra avec l'aide de l'assistance publique puis mourra totalement ruinée en 1984. Après vérifications, il s'est avéré qu'elle n'avait jamais été un agent de la gestapo.
Jules MORICEAU : (2 janvier 1887 à Nantes, 20 juin 1977 à Garches)
1 participation : 1929 (29eme)
René Le BEGUE : (15 janvier 1914, 24 février 1946)
1 participation : 1940 (10eme)
Il aurait dû recourir l'Indy500 après la guerre mais li est mort chez lui asphyxié à cause d'une fuite de gaz de son chauffe-eau.
Didier THEYS (19 octobre 1956 à Nivelles en Belgique)
3 participations : 1989(20eme), 1990(11eme), 1993(22eme)
Didier THEYS est un pilote belge qui à couru dans la série CART entre 1987 et 1993 avec pour meilleur resultat une 3eme place à Miami.
Philippe GACHE : (31 mai 1962 en Avignon)
1 participation : 1992(28eme)
Philippe GACHE est le premier français à participer à l'Indy500 depuis plus de 50 ans . Il ne finira malheureusement pas à cause d'un accident dans le 61eme tour. Depuis, il a participé à de nombreuses courses automobile dans diverses discipline. Il a notamment fait le Paris-Dakar ces dernières années.
Eric BACHELART : (28 février 1961 à Bruxelles)
2 participations : 1992(32eme), 1995(28eme)
Eric n'a pas été très chanceux lors de ses participations à l'Indy500. Il n'a pu effectuer que 10 tours de course sur l'ensemble des 2 participations ayant été trahis à chaque fois par sa mécanique. En 1996, il a arrêté de piloter et a créé sa propre équipe de course (Mi-Jack Conquest Racing) avec beaucoup de succès, elle est actuellement engagée en IRL. Le lien de cette équipe est disponible en bas de la page.
Stéphane GREGOIRE : (14 mai 1969 à Neufchâteau)
7 participations : 1993(19eme), 1996(27eme), 1997(31eme), 1998(17eme), 2000(8eme),2001(28eme), 2006(29eme)
Il est à ce jour le français qui à le plus disputé l'Indy500. Il a également effectué 44 courses du championnat IRL (qui détient l'Indy500) entre 1996 et 2001.Une blessure contractée lors d'un accident aux essais l'a empêché de pouvoir rouler en 2007.
Olivier GROUILLARD : (2 septembre 1958 à Toulouse)
Une non-qualification en 1993
Après avoir été vice-champion de F3000 en 1988 derrière Roberto MORENO, il a effectué ses débuts en F1 au grand prix du Brésil 1989. Après quelques saisons honorables en F1, il a effectué une saison dans le championnat CART aux USA en 1993. Il n'a pas pu se qualifier à l'Indy500 de 1993 à cause d'une erreur de son ingénieur de piste qui a validé un chrono de qualification insuffisant le privant ainsi d'une nouvelle tentative. Olivier est aujourd'hui le propriétaire d'une carrosserie à Muret dans la banlieue de Toulouse.
Nicolas MINASSIAN : (28 février 1973 à Marseille)
1 participation : 2001(29eme)
Après avoir été champion F3000 en 2000, il a été embauché en 2001 par Chip GANASSI pour disputer le championnat CART en 2001. Il abandonné l'Indy500 sur problème de boite vitesse et il ne finira pas la saison CART. Il a couru par la suite en endurance.
Laurent REDON : (5 août 1973)
1 participation : 2002(22eme)
Ancien champion de France de F3, Laurent a été pilote d'essais pour les écuries Minardi et Benetton en F1. Il a ensuite disputé le championnat IRL pour les 2 dernières courses de la saison 2001 ainsi que la totalité de la saison 2002 pendant laquelle il finira meilleur rookie avec une 3eme place au California Speedway. Cependant 2 accidents pendant la saison dont un pendant l'Indy500 ont émoussé sa motivation et il a stoppé sa carrière de pilote à la fin de la saison. Il est aujourd'hui le patron d'une entreprise qui organise des stages de pilotage en Formule 1 clé en main dont le lien est disponible en bas de la page.
Sébastien BOURDAIS : (28 février 1979 au Mans)
1 participation : 2005 (12eme)
Après avoir été champion de France F3 en 1999 puis effectué des courses en endurance ainsi que le championnat de F3000 dans lequel il est devenu champion en 2002, Sébastien à traversé l'Atlantique en 2003 pour disputer le championnat CART puis Champcar. Il a été sacré meilleur rookie en 2003 puis champion de la catégorie en 2004, 2005, 2006 et 2007.Il est ensuite parvenu à atteindre ses objectifs au niveau du sport automobile, a savoir la F1 chez Toro Rosso en 2008 et 2009. Sans grand succès puisqu'il s'est fait débarquer de l'écurie après le GP d'Allemagne 2009.
Nelson PHILIPPE : (23 juillet 1986 à Valence)
1 participation : 2009 (25eme)
Plus jeune participant au championnat Champcar a l'age de 17 ans en 2004 puis plus jeune vainqueur en 2006, Nelson a réussi a se qualifier pour la première fois a l'Indy 500 en 2009 en représentant le sponsor 'I drive green' visant a réduire les émissions de gaz à effets de serre produites par l'automobile. Sa course s'est terminée dans le mur au 130eme tour.
Simona de Silvestro : (1er septembre 1988)
1 participation : 2010 (14eme)
Simona a débuté sa carrière américaine de pilote de course en 2007 en Champ Car Atlantic , série dans laquelle elle a gagné une course en 2008 puis 4 autres en 2009 finissant 3eme du championnat cette année-là. Elle a débuté sa carrière en IndyCar en 2010 finissant rookie of the year. Sa course à Indy a été très solide finissant dernière dans le tour du vainqueur.
Bertrand Baguette : (23 février 1986)
1 participation : 2010 (22eme)
Bertrand a débuté en monoplace américaine en 2010 dans le championnat IndyCar chez Conquest Racing. Après s'être lancé depuis la 24eme position sur la grille avant de terminer 22eme à 17 tours du vainqueur. Durant cette course, il a perdu plusieurs tours au stand à cause d'un problème de rétroviseur.
Je vous propose quelques liens concernant la course des 500 miles d'Indianapolis et ceux qui y ont participé
La page Wikipedia Indy500 en français sur l'histoire de la course
Conquest Racing : Site officiel de l'équipe crée par Eric BACHELART qui a lui même participé en 1992 et 1995 à l'Indy500 pour une autre équipe avant de faire rouler Laurent REDON à Indy en 2002. L'équipe dispute maintenant le championnat Champcar.
LRS Formula : C'est l'entreprise crée par Laurent REDON après qu'il ait décidé de mettre un terme à sa carrière de pilote à la fin de l'année 2002. Son but est faire ressentir à monsieur ou madame tout-le-monde ce que vis un pilote de F1. L'équipe dispose de plusieurs F1 ayant participé dans les années 90 et 2000 au championnat du monde. Sensations fortes garanties entourées par une équipe de pros
IRL : c'est le site de l'Indy Racing League, série de monoplace qui détient l'Indy500
Indianapolis Motor Speedway : C'est le site officiel du circuit où se courent les 500 miles d'Indianapolis
Site officiel Sébastien BOURDAIS
US-Racing : Le site francophone qui parle des sports automobiles américains avec actus et forums. Un must, à voir absolument.
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